Et si le vrai luxe de ce siècle, ce n’était pas de tout faire… mais de revenir à soi ?
Il était une fois un mois aux couleurs fauves…
Les feuilles commencent à tomber, comme une invitation douce à nous délester de ce qui est trop. L’air devient plus frais, plus clair. Le silence revient doucement dans les rues après le tumulte de septembre. Et pourtant, en nous, tout s’agite encore.
Les agendas débordent, les messages s’accumulent, les nuits raccourcissent sous le poids des listes à terminer.
Et sans vraiment s’en rendre compte, on a enclenché le mode survie.
Ce mode, notre cerveau le connaît par cœur. Il l’a inscrit dans ses circuits depuis des millénaires. Il agit, il gère, il exécute. Il met de côté l’émotion pour prioriser la gestion. Il met de côté le plaisir pour survivre.
Mais à force de survivre… on oublie de vivre.
🧠 Ce que les neurosciences nous révèlent
En mode survie, c’est notre cerveau reptilien et limbique qui prennent le pouvoir :
Ils activent les mêmes circuits que face à un danger réel.
Cortisol élevé, dopamine en chute libre, fatigue accrue.
Le néocortex, lui – le siège de notre pensée consciente, de notre créativité, de notre capacité à rêver – passe en veille.
Notre monde actuel maintient cette activation constante du système nerveux : on finit par confondre l’urgence avec la normalité.
Et dans cette confusion, on s’éloigne de soi.
🍂 Et si octobre devenait le mois du retour ?
Le retour à quoi, au juste ?
Au présent, à ce que l’on ressent, à ce qui est vivant en nous.
Comme la nature ralentit pour préparer l’hiver, notre corps, lui aussi, a besoin de ce ralentissement cyclique.
Et si on arrêtait de penser que ralentir, c’est échouer ?
Et si on comprenait que ralentir, c’est s’honorer ?
Ce mois-ci, je te propose un voyage. Un voyage intérieur.
Un espace pour questionner tes habitudes, tes émotions, ton rythme.
Un mois pour te poser LA question essentielle :
Est-ce que je vis… ou est-ce que je gère ma vie ?
🌕 Invitation douce
Chaque semaine, je t’emmènerai explorer une pièce de ta vie où le mode survie s’est peut-être installé :
ta parentalité, ton couple, ton travail, ta relation à toi-même.
Avec douceur, bienveillance et puissance.
Et surtout : avec des clés concrètes, des éclairages neuroscientifiques, et des respirations pour ton âme.
Tu n’as pas besoin de tout changer.
Tu as juste besoin de choisir de vivre.