Il était une fois, un parent seul, debout avant l’aube, café froid à la main, prêt à enchaîner une nouvelle journée sans fin.
Entre la course aux chaussures perdues, les devoirs oubliés, les urgences au travail, la to-do list n’avait plus de fin. Ce parent-là ne se plaignait pas. Il faisait ce qu’il pensait devoir faire : tout. Tout pour ses enfants. Tout pour survivre. Et dans ce « tout », il s’était doucement oublié.
Ce parent, c’est peut-être vous. Ou quelqu’un que vous aimez. Ou quelqu’un que vous étiez.
Mais un jour, en refermant la porte d’une chambre d’enfant enfin endormi, il a écouté ce silence inhabituel. Et dans ce silence, il a entendu quelque chose : lui-même.
Une petite voix. Légère. Timide. Qui murmurait : « Et moi ? Est-ce que je compte encore ? »
Ce moment, dans le langage des neurosciences, c’est une activation du néocortex : la part de notre cerveau capable de conscience, de recul, d’introspection. Le moment où le cerveau quitte l’urgence pour revenir à l’équilibre.
Et c’est aussi là que tout commence : quand un parent ose se poser la question de ce qui le rend vivant, lui aussi.
🎭 CONSEILS PRATIQUES POUR SORTIR DU MODE SACRIFICE :
- Faire une pause, même courte. Respirez 3 minutes sans rien faire d’autre. Juste être.
- S’accorder un moment rien qu’à soi chaque semaine (même 30 minutes pour lire, marcher, ne rien faire).
- Nommer une émotion par jour : « Comment je me sens vraiment ? » Ça apaise le système limbique.
- Prendre soin de son sommeil : se coucher avant 23h, favoriser les routines douces.
- Se faire accompagner : Un coach, un groupe de parole, une aide ponctuelle. Accepter de recevoir.
🌌 LE MESSAGE DE COEUR
Et si le plus beau cadeau que vous pouviez faire à vos enfants était de leur montrer ce que c’est que de prendre soin de soi ?
Et si votre plus belle leçon était de leur apprendre, non pas à survivre… mais à vivre pleinement ?
Vivre pour soi, ce n’est pas les aimer moins. C’est leur montrer qu’on peut être parent, et être entier.
Car un parent épanoui, c’est un phare pour des enfants en construction.
Ce mois-ci, autorisez-vous. Vous êtes un être humain avant tout. Et vous avez le droit, le besoin, et la responsabilité de vivre aussi pour vous.